Alors que le numérique est de plus en plus omniprésent dans nos vies quotidiennes, les attaques informatiques se font de plus en plus nombreuses et virulentes, et il est primordial de savoir se protéger face à celles-ci. Si cela passe tout d’abord par une certaine prudence de la part de l’utilisateur final, un logiciel antivirus, en complément, reste indispensable.

Vous vous en souvenez sûrement. C’était en mai 2017. Une cyberattaque massive, au doux patronyme de “Wannacry”, paralyse les chaînes de production et services administratifs de très nombreuses entreprises à travers le monde, et devient un des sujets les plus médiatisés à l’époque. Parmi elles, Renault, FedEx, la Deutsche Bahn (la SNCF allemande), et même, plus surprenant encore…le ministère de l’intérieur russe. Le virus en question, un ransomware, crypte dans un premier temps toutes les données présentes sur le PC qu’il infecte. Les données en question deviennent alors inaccessibles, et une rançon – de l’ordre de 300$ dans le cas de Wannacry – est demandée à l’utilisateur, qui n’a que quelques heures pour payer, délai après lequel toutes ses données seront définitivement irrécupérables.
A la clé, de lourds dégâts financiers pour les entreprises concernées, mais aussi, plus insolite, des opérations chirurgicales – non urgentes – déplacées pour des raisons administratives, notamment en grande bretagne, où des dizaines d’hôpitaux ont été victimes de l’attaque.
Si de nombreuses entreprises ont subies – impuissantes – le cryptage de leurs données, c’est également le cas de nombreux particuliers, comme vous et moi. Au total, le nombre de victimes de ce ransomware est estimé à plus de 200 000.
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Pourtant, cette hécatombe aurait très facilement pu être évitée. En effet, les appareils impactés par le ransomware ne disposaient pas des mises à jour de sécurité, et une grande partie d’entre eux utilisait encore Windows XP, l’antique OS de Microsoft, sorti il y a bientôt 20 ans, et dont le support s’est arrêté en 2014.
Tout cela pour illustrer un fait : manquer de vigilance sur internet, c’est s’exposer à la perte, voir au vol de ses données, par des entités mal intentionnées.
Voici donc quelques conseils pour limiter drastiquement les risques lorsque vous naviguez en ligne.
Un logiciel antivirus, un complément
indispensable
En plus de proposer une surveillance constante des nouveaux fichiers téléchargés sur l’appareil ainsi que de l’activité des logiciels, afin de détecter de potentielles activités malveillantes, il propose parfois d’autres fonctionnalités intéressantes, comme le nettoyage et l’optimisation de l’ordinateur.
Mais comment choisir son antivirus ?
Il existe de très nombreux logiciels antivirus, plus ou moins utilisés à travers le monde. La somme à y consacrer, ainsi que le logiciel à choisir, dépend énormément de l’utilisation que vous faites de votre appareil, ainsi que de l’importance des données qui y sont stockées.
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Si le marché des logiciels antivirus est assez étoffé, c’est généralement Norton, l’un des antivirus les plus populaires à ce jours qui s’avère être le plus adapté pour une utilisation quotidienne. Cette solution propose de nombreuses options, à tous les niveau, afin de garantir votre sécurité lorsque vous naviguez en ligne: VPN, Gestionnaire de mots de passes… Voir plus de détails et d’avis d’experts à propos de cet outil. Il ne s’agit donc pas seulement d’un antivirus, mais d’une suite de sécurité complète vous permettant de naviguer en toute sécurité même sur un réseau wifi public, ainsi que de disposer de mots de passe solides pour chacun de vos comptes.
Il dispose également de quelques outils de nettoyage pour votre ordinateur, et surveille constamment l’activité des programmes afin de détecter des comportements potentiellement suspects.
Cependant, si disposer d’un antivirus sur son ordinateur limite fortement les risques, aucun logiciel n’est infranchissable. C’est pour cela qu’il est absolument nécessaire d’être constamment vigilant en ligne…
Le premier antivirus, c’est vous

On ne le répétera jamais assez : la première barrière à franchir pour un programme malveillant, c’est l’utilisateur. En effet, aucun programme malveillant ne peut s’introduire sur un appareil sans une action humaine derrière l’écran, et aucun logiciel antivirus au monde ne pourra protéger un ordinateur sans un minimum de vigilance de la part de son utilisateur.
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Petite liste – non exhaustive – des choses à ne pas faire, à moins que partager vos plus belles photos de vacances avec un hacker Russe ne fasse partie de vos objectifs de vie.
- Ouvrir une pièce jointe dont la provenance n’est pas certaine, même si vous connaissez l’expéditeur : il est possible que ce dernier se soit lui-même fait pirater, et que le virus se transmette par message à ses contacts. N’hésitez donc pas, en cas de doute, à contacter directement la personne concernée.
- Télécharger des logiciels piratés : évidemment, l’intégralité de la suite adobe sans débourser un euro, ça fait saliver. Mais, en plus des potentiels virus intégrés au logiciel cracké, ce dernier ne bénéficiera pas des mises à jour de l’éditeur, laissant de potentielles failles dans votre système. Pari risqué, donc.
- Brancher une clé USB ou un CD d’origine inconnue sur votre ordinateur.
- Utiliser le même mot de passe pour tous vos comptes. S’il est impossible de se souvenir de tous ses mots de passe, il existe aujourd’hui d’excellents gestionnaires de mots de passes, gratuits et sécurisés. Même sort pour les mots de passe du type « 123456 » ou « MotDePasse », c’est mal, très mal…
- Utiliser « ce bon vieux Windows XP, qui fonctionne toujours aussi bien ». Aussi valable pour Vista et – tout récemment – Windows 7, qui a vu son support s’achever le 14 Janvier dernier.
Pour conclure, un antivirus peut donc s’avérer être un excellent allié pour se protéger de tout types de menaces en ligne, sans cependant être la solution ultime. Avoir un antivirus n’exempte en aucun cas de suivre scrupuleusement les règles élémentaires de sécurité en ligne, au risque de laisser fuiter ou perdre vos données. Dans une écrasante majorité des cas, il est très simple d’éviter d’être confronté à une cyberattaque ; pour le cas Wannacry comme pour beaucoup d’autre dans le passé, et très certainement dans le futur, les pirates à l’origine de ces logiciels malveillants tirent profit de la méconnaissance, et parfois même de la négligence des utilisateurs.