NEURALINK 2023, les cotés sombres et dangereux, négatifs et néfastes

Aujourd’hui on va parler des cotés sombres, des dangers, des aspects négatifs et néfastes de Neuralink. On donnera aussi les aspects positifs dans un autre article. Pour vous détendre avant de lire cet article, vous pouvez lire : Elon Musk : Blastar, jouer au jeu qu’il a codé à 12 ans.

Neuralink est une entreprise de neurotechnologie fondée par Elon Musk en 2016. Son objectif principal est de développer des interfaces cerveau-machine (ICM) qui permettent une communication directe entre le cerveau humain et les ordinateurs.

Le concept de Neuralink repose sur l’implantation de minuscules électrodes dans le cerveau afin de capter les signaux électriques émis par les neurones. Ces électrodes sont reliées à des dispositifs externes qui peuvent interpréter et traiter ces signaux. L’idée est de créer une connexion bidirectionnelle entre le cerveau et les machines, permettant ainsi aux individus de contrôler des appareils électroniques par la pensée et de recevoir des informations directement dans leur cerveau.

Neuralink envisage diverses applications pour sa technologie, allant de l’amélioration des capacités cognitives humaines à la lutte contre les maladies neurologiques. Par exemple, la technologie pourrait aider les personnes atteintes de paralysie à retrouver une mobilité en contrôlant des prothèses ou en utilisant des interfaces pour stimuler les muscles. Elle pourrait également permettre de traiter des affections neurologiques telles que l’épilepsie ou la maladie de Parkinson.

Le développement de Neuralink se fait en étroite collaboration avec des chercheurs, des scientifiques et des ingénieurs spécialisés dans le domaine des neurosciences. L’entreprise a déjà réalisé des expériences réussies sur des animaux, notamment des cochons, afin de démontrer la faisabilité de la technologie.

Bien que Neuralink suscite beaucoup d’enthousiasme pour ses éventuelles avancées révolutionnaires dans le domaine des neurosciences, il est important de noter que la technologie est encore en cours de développement et qu’il reste de nombreux défis scientifiques, éthiques et réglementaires à relever avant qu’elle ne soit largement accessible au grand public.

Neuralink, les aspects négatifs

Bien que le concept puisse sembler prometteur, il y a plusieurs aspects négatifs et préoccupations associés à Neuralink :

1. Vie privée et sécurité : L’un des principaux problèmes soulevés par Neuralink concerne la protection de la vie privée et la sécurité des données. L’utilisation d’interfaces cerveau-machine soulève des inquiétudes quant à la possibilité de piratage et de violation de la confidentialité des informations cérébrales. Les données sensibles liées à nos pensées, émotions et comportements pourraient être compromises, ce qui pourrait avoir des conséquences néfastes. Un jour on pourra pirater vos pensées..
2. Neuralink : 1 500 animaux seraient morts lors des expériences de la startup d’Elon Musk (Source : Numerama) Éthique de l’expérimentation animale : Le développement de Neuralink implique des expériences sur des animaux, notamment des cochons. Bien que ces expérimentations soient nécessaires pour comprendre les effets et la sécurité des implants cérébraux, cela soulève des questions éthiques concernant le bien-être des animaux utilisés à ces fins.
3. Dépendance technologique : L’implantation de dispositifs Neuralink dans le cerveau pourrait potentiellement créer une dépendance à la technologie. Les individus pourraient devenir trop dépendants des dispositifs pour des tâches quotidiennes, ce qui pourrait réduire leur capacité à fonctionner sans eux. Une dépendance excessive pourrait également entraîner des problèmes psychologiques et sociaux.
4. Inégalités et disparités : Comme pour de nombreuses avancées technologiques, il existe un risque d’aggravation des inégalités et des disparités sociales. Les coûts élevés associés aux implants Neuralink pourraient restreindre l’accès à cette technologie aux seules personnes aisées, créant ainsi une fracture numérique et une inégalité d’accès aux avantages potentiels offerts par Neuralink.
5. Impact sur l’identité et l’autonomie : L’intégration de la technologie dans le cerveau soulève des questions sur l’impact sur l’identité et l’autonomie individuelles. Certains s’inquiètent du fait que l’implantation de dispositifs Neuralink puisse altérer la façon dont nous pensons, ressentons et prenons des décisions, remettant en question notre autonomie et notre libre arbitre.
6. La pose de l’implant directement dans la boîte crânienne est irréversible et s’est avérée fatale à certains cobayes.

Les risques de piratage sur Neuralink

L’un des aspects préoccupants associés à Neuralink et aux interfaces cerveau-machine en général concerne les risques de piratage. Comme il s’agit d’une technologie qui permet la communication directe entre le cerveau et les ordinateurs, la sécurité des données et la protection de la vie privée deviennent des préoccupations majeures. Voici quelques risques potentiels de piratage liés à Neuralink :

1. Accès non autorisé aux données cérébrales : Les électrodes implantées dans le cerveau pourraient potentiellement être compromises, permettant à des personnes non autorisées d’accéder aux données cérébrales de l’individu. Cela pourrait inclure des informations sensibles telles que les pensées, les émotions, les souvenirs et les comportements.
2. Manipulation des signaux cérébraux : Un pirate informatique pourrait potentiellement interférer avec les signaux cérébraux captés par Neuralink. Cela pourrait entraîner des conséquences néfastes, telles que la modification des pensées, des sensations ou des mouvements de l’individu sans son consentement.
3. Vol d’identité neuronale : Comme les interfaces cerveau-machine enregistrent les schémas d’activité neuronale individuels, il existe un risque de vol d’identité neuronale. Des pirates pourraient potentiellement copier les modèles neuronaux d’une personne et les utiliser pour usurper son identité dans des systèmes de sécurité ou d’authentification.
4. Manipulation émotionnelle ou mentale : En ayant accès aux données cérébrales, des individus malveillants pourraient potentiellement exploiter ces informations pour manipuler les émotions ou les pensées d’une personne. Cela soulève des préoccupations majeures en termes de manipulation psychologique et de vie privée.
5. Attaques physiques : Outre les risques de piratage à distance, il existe également des préoccupations concernant les attaques physiques sur les dispositifs Neuralink. Des personnes malveillantes pourraient tenter de manipuler ou de compromettre directement les implants cérébraux, ce qui pourrait avoir des conséquences graves pour la santé et la sécurité des individus.

Il est important de noter que ces risques potentiels de piratage ne sont pas spécifiques à Neuralink, mais s’appliquent à de nombreuses technologies liées aux interfaces cerveau-machine. Les chercheurs et les ingénieurs travaillent activement pour renforcer la sécurité des systèmes Neuralink et minimiser ces risques, mais il reste encore beaucoup de travail à faire pour garantir la protection des utilisateurs contre les attaques potentielles.