Demon Slayer, le shōnen du renouveau
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Elevé aux animés depuis toujours, je suis devenu papa depuis quelques années et j’ai décroché pas mal sur le sujet avant de zapper à la télévision et de découvrir Demon Slayer. Avec un peu de retard, j’ai pris une claque sur ce shōnen qui renouvelle, pour moi le genre, à l’instar de My Hero Academia. Comme on est fan de bonnes choses chez Braindegeek, laissez-moi vous en parler.

Demon Slayer, une histoire de pourfendeurs de démons
Kimetsu No Yaiba au Japon ou Demon Slayer est une série de manga de Koyoharu Gotoge sortie entre 2016 et 2020, série publiée dans le très connu Weekly Shōnen Jump (maison mère de One Piece, Dragon Ball, Naruto, Blach, etc.)
La série a été adaptée en anime ; une première saison a été diffusée sur Netflix, Prime Video et d’autres plateformes de streaming.
Un film d’animation, le Train de l’Infini est sorti en Octobre 2020 (je vous le présente plus loin).
L’histoire commence le jour où la famille du héros est entièrement massacrée par des démons pendant son absence, la seule survivante étant la sœur de celui-ci, malheureusement transformée en démon.
Kamado Tanjiro, le héros, va alors partir à l’aventure, devenir pourfendeur de démon et chercher dans un même temps à guérir sa sœur pour qu’elle reprenne forme humaine.
L’univers se déroule dans un monde aux alentours du XIX siècle puisqu’il y a des trains à vapeur dans une ambiance japonaise d’un monde qui va bientôt découvrir l’ère moderne mais dans lequel vivent des démons qui agissent en général sous couvert et non en plein jour.

Demon Slayer, de la saison 1 à la saison 2
La première saison (Amazon Prime, Netflix) démarre par la sempiternelle séance des épreuves pour devenir un héros (pourfendeur dans le cas de Kamado) pour ensuite partir sur une première mission et les premières oppositions avec l’ennemi. Elle se terminera logiquement en apothéose-cliffhanger avant qu’une saison intermédiaire ne commence.
Cette saison bis n’est pas officiellement une vraie saison mais le premier film d’animation « Le train de l’Infini » réadapté en sept épisodes. Elle fait office de suite directe à la première et permet en un arc de poursuivre la découverte du lore de Demon Slayer et d’approfondir les relations entre les personnages.
La deuxième saison, à voir sur Wakanim ou Crunchyroll, part sur un nouveau contrat pour lequel nos héros vont devoir enquêter sur des disparitions de filles dans un quartier de geisha ; la saison s’appelant le quartier des plaisirs, je ne vous fais pas un dessin. Elle est en cours de diffusion en France actuellement.

Demon Slayer c’est pour moi ?
Demon Slayer est un shōnen, cet animé suit donc les grandes lignes de ce genre d’oeuvre, à savoir un héros part en quête initiatique en commençant en bas de l’échelle et se hisse jusqu’au sommet à la force d’entraînements acharnés, de dépassement de soi.
Le héros va rencontrer des antagonistes qui vont devenir ses compagnons, des ennemis qui vont devenir des amis et des ennemis … qui vont rester des ennemis parce que ma pauvre dame, sans ennemis, la vie serait tellement ennuyeuse !!
Demon Slayer sait faire monter la tension dramatique à travers ses enjeux one-shot de chaque épisode mais également concernant le fil rouge de la série : que Nezuko, la sœur du héros redevienne elle-même.
Là où l’animé tranche avec la structure shōnen classique, c’est qu’il faut s’attendre à tout et ne pas forcément s’attacher à un personnage ou croire que la situation présentée dans l’épisode est en train de s’apaiser. En effet, tout l’art de Demon Slayer est de vous divertir façon montagne russe émotionnelle ; ça marche diablement bien.
Je vous ai gardé le meilleur pour la fin : l’animation. Elle est folle, les attaques des héros sont colorées et prennent tout l’écran, les mouvements de caméras sont novateurs ; c’est très moderne à l’image de Fire Force, un autre animé que j’ai découvert.
Les inspirations dans Hunter X Hunter et Jojo’s Bizarre Adventure sont flagrantes : le héros ressemblant dans son caractère au héros de la première œuvre en utilisant des attaques basées sur l’énergie interne comme dans la seconde œuvre.
Voir Kamado brandir son sabre, inspirer pour recouvrir au Souffle avant de crier le nom de sa technique pour tenter de décapiter le démon face à lui, c’est … un plaisir coupable comme quand Sangoku préparait son kaméha !!
Essayez Demon Slayer, vous ne serez pas déçu(e).
A très vite.
@macleninhan