Après la série de manga Red Eyes Sword, le scénariste Takahiro revient avec un nouvel univers : celui du manga Demon Slave. Il s’associe avec Yokei Takemura pour les dessins.
C’est quoi l’histoire de Demon Slave ?
Ce manga nous présente le personnage de Yûki, un lycéen qui cherche à échapper à sa monotonie. Un jour, il se retrouve plongé dans Mato, une cité venue d’une dimension démoniaque. Dans cet univers, les femmes détiennent tous les pouvoirs grâce à un fruit magique: la pêche. Celle-ci confèrent des pouvoirs spéciaux à celles qui en mangent.
En arrivant par hasard sur Mato, Yuki se retrouve en grand danger lorsqu’une horde de monstres surgit de nulle part. C’était sans compter l’apparition de Kyoka, la commandante d’un escadron anti-démons. Pour le sauver d’une mort certaine, elle doit user du pouvoir de la pêche et le transformer en une créature surpuissante. Cependant, cette action à un prix et comporte une condition : Yuki doit devenir son esclave.
Après ce sauvetage de justesse, Yuki se retrouve alors esclave aux ordres de Kyota, commandante de l’escadron. Il va faire la connaissance de trois autres filles, chacune possédant un pouvoir spécifique et incroyable les aidant à mener des combats déchaînés et épiques contre les monstres.
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Mon avis sur ce manga
Je ne suis pas trop fan des mangas, préférant plutôt l’univers de comics, bien que j’en ai déjà lu quelques uns au cours de mon adolescence, notamment l’incontournable Dragon Ball. J’ai trouvé que le synopsis de ce manga était assez intéressant et prometteur, cependant j’ai l’impression que l’auteur s’est perdu quelque peu en chemin.
En effet, je m’attendais à un manga girl power où les femmes ont pris le pouvoir et pourtant bien que ce soit le cas dans le nouveau monde, certains aspects m’ont dérangé. Déjà, il faut noter que le manga Demon Slave est recommandé à partir de 12 ans car il contient des scènes de nudités. Pour moi, il serait même plutôt destinés à un public adolescent (vers 15-16ans). En effet, il y a des scènes assez explicites qui selon moi n’apportent rien à l’histoire.
En ouvrant ce manga, je voulais voir des femmes guerrières et des scènes de combat mémorables. Pourtant, ce sont les scènes où le héros masculin voit ses désirs secrets satisfaits auprès de sa maitresse qui restent marquants. Et c’est un peu dommage. En effet, le pouvoir de l’héroïne l’oblige récompenser son esclave (donc Yuki) selon le travail effectué et en fonction de ses envies… Le héros a a des tendances perverses et il on trouve ses scènes de nudité voir perverses qui me dérangent car elles n’offrent aucune évolution à l’histoire.. Au contraire, elles ont tendance à dévaloriser l’aspect girl power qui était mis en avant dans le résumé!
Mis à part cela, l’idée du scénario de Demon Slave est interessante et les personnages tous différents. On veut découvrir les pouvoirs de chacun et leurs interventions dans l’histoire. Celle-ci se met en place petit à petit et l’univers est décortiqué et expliqué au fil de la lecture. De la même manière, l’intrigue se développe peu à peu. On termine même avec un cliffhanger qui donne vraiment envie de lire la suite.
De plus, les graphismes sont beaux et les scènes d’action présentes tout au long du manga. Elles apportent un coté très dynamique même parfois trop dans lequel on peut vite s’y perdre! Cependant en se plongeant dans cette histoire, je pense qu’il est important d’être informé de ses scènes explicites afin de faire son choix en toute connaissance de cause!
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Ce manga est édité par les éditions Kurokawa. Le premier tome de Demon Slave est disponible depuis le 11 Février au prix de 6,90€.