Après Horizon Zero Dawn, un triple A porté sur PC en Août 2021, c’est depuis le 14 Janvier 2022 le tour de God of War de sortir sur nos ordinateurs chéris. Bon ou mauvais jeu ? Portage réussi ? Pour Braindegeek, je plonge dans les eaux glacées de la mythologie nordique.
Une franchise ancienne
God of War est une série de huit titres, débutée en 2005, développée par SIE Santa Monica Studio majoritairement, sur les consoles de Sony exclusivement jusqu’à maintenant.
Vous y incarnez Kratos, un guerrier sparte, dans un style action-aventure / beat them all qui s’élève du rang de mortel à celui de dieu.
Si au départ, l’action se déroule dans la mythologie grecque, par la suite, elle ira vers des contrées plus froides au Nord.
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A ses débuts la série (étroitement liée avec les consoles sur lesquelles elle évoluait) se « contentait » d’animer Kratos sur des plans travelling avec des passages fixes surtout lors des combats titanesques avec les boss.
Depuis, avec l’avancée des consoles, en 2018, sur PS4, la caméra s’est rapprochée de l’action pour se plonger davantage dans celle-ci, avec une immersion assez folle dans cet opus intitulé « God of War ».
Si un prochain opus intitulé « God of War Ragnarok » sortira sur PS4 et PS5 cette année, nous allons nous intéresser aujourd’hui au portage de « God of War » sur PC.
Y a quand même une histoire ?
Nous retrouvons un Kratos vieillissant qui élève son fils Atreus seul, suite au décès de sa deuxième épouse loin de la Méditerranée.
Après une ascension vers son statut divin dans les précédents opus, le tour de force des scénaristes est de ramener notre fantôme de Sparte vers son côté humain ; c’est un papa hein et cela va être le fil rouge de l’histoire.
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Là où auparavant tout était prétexte à voir à l’écran des grands moments épiques à distribuer des baffes comme dans Astérix, une profondeur transparaît à l’écran avec une narration malicieuse.
Kratos cherche à cacher son passé et ses actions en vieux bourru solitaire là son fils, plus solaire, va chercher à le taquiner et le provoquer un peu.
Rassurez-vous, notre ami garde sa rage et son fighting spirit et cela vous promettra des séquences de baston complètement folles, animées d’une main de maître sur votre écran. Cela passera par des affrontements avec un bestiaire somme toute nordique (loup-garous, trolls et autres bestioles de qualitay) et des « personnes » qui vous donneront plus de fil à retordre.
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Les décors que vous allez traverser sont de toute beauté et les développeurs s’en sont donnés à coeur joie quand vous allez traverser Midgard, les zones glacées du Helheim ou encore le monde du feu de Muspelheim. Comme dans les derniers films Star Wars, se battre avec puissance est stylé mais prend une dimension supplémentaire quand c’est dans des décors qui vont avec.
Gameplay, vous avez dit Gameplay ?
Comme je l’ai évoqué plus haut, avec ce « God Of War », la volonté des développeurs est de plonger le joueur dans l’action presque avec une vue façon caméra épaule.
C’est vraiment très jouable, entre le système de flèches de couleurs qui vous indique si un ennemi est juste présent, s’il va attaquer ou vous lancer des projectiles (un peu à la Arkham Knight ou Marvel Avengers) et les indications auditives d’Atreus et d’un autre personnage qui agrandira votre duo en trio.
Suivant l’adversaire qu’il vous faudra parfois observer (dieu ok mais dieu prudent), il vous faudra jouer des poings ou de la hache pour avancer. Vous pourrez upgrader votre équipement, les compétences de chacun car oui, Atreus a son mot à dire pendant les batailles !!
Le moins qu’on peut dire, c’est que les combats sont extrêmement bien réalisés et qu’on sent manette ou clavier en main la violence des oppositions.
Version PC, version Master Race ?
J’avais eu l’occasion de jouer un peu à la version PS4 et il faut avouer que Kratos nous revient en forme : textures aux petits oignons, effets d’ombre et lumières, 60 FPS ou plus.
Nvidia a même sorti des pilotes graphiques exprès pour profiter du DLSS et du Nvidia Reflex sur ce jeu.
Le jeu est fluide et agréable à expérimenter: vous pouvez jouer dans une multitude d’options pour que le moteur graphique s’adapte à votre machine ; un PC trop âgé ne pourra quand même pas le faire tourner.
Avec une trentaine d’heures (j’avance doucement, je suis vieux), vous arriverez au bout de ce « God of War », sans doute une cinquantaine si vous faites les quêtes secondaires et un peu d’exploration, le plus souvent en barque.
Vous pouvez découvrir la série des aventures de Kratos avec cet opus même si vous raterez quelques allusions, clins d’oeil et références mais rien de grave, en somme.
En espérant retrouver d’autres aventures de Kratos et pourquoi pas d’autres portages Playstation > PC (je rêve de Spiderman en 4K), je retourne cogner des mobs parce que ça fait du bien après mon métro-boulot-dodo, j’avoue.
A très vite.
@macleninhan