Sherlock Holmes, Chapter One le jeu vidéo
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S’il y a bien un héros de romans devenu héros de télé, cinéma, jeux vidéos que j’ai dans la peau (à 100 likes et RT, chiche que je vous montre mon tatouage), c’est Sherlock Holmes.
Je tenais à vous présenter ce jeu sorti le 16 Novembre 2021 sur PC, PS5 et Xbox Series.

Sherlock Holmes, un détective hors-pair qu’on ne présente plus, ou si, un petit peu
Sherlock Holmes est un personnage imaginaire né sous la plume de Sir Arthur Conan Doyle.
C’est un détective privé hors-pair britannique qui seconde Scotland Yard en la personne de Lestrade dans la résolution de crimes complexes. Il est doté d’une mémoire hors-pair, d’une intelligence qui l’est toute autant, d’un sens de la déduction aiguisée et son sidekick est le célèbre Docteur Watson.
Il apparaît dans « Une Etude en Rouge » pour la première fois en 1887 et ensuite pour cinquante-six nouvelles officielles. S’en suivront de nombreux livres sur ce personnage écrits par de nombreux auteurs, comme une sorte d’univers étendu.

Un préquel pour rafraîchir le genre vidéoludique Sherlock Holmes
En lisant le résumé du jeu, j’ai repensé au film Netflix tirée de la BD Enola Holmes (que je vous recommande) et dans lequel on suit les aventures de la jeune sœur de Sherlock, elle aussi dotée d’un grand esprit et du pouvoir de déduction familial.
Dans Chapter One du studio Frogwares, vous allez incarner le héros dans une version de lui, à la vingtaine, sur l’île de Cordona accompagné de Jon (pas John Watson, un autre) pour se recueillir sur la tombe de sa mère, décédée dix ans avant.
Et comme la vie est pleine de mystères, figurez-vous que la disparition de sa mère va se rajouter à l’escarcelle des nombreuses énigmes que devra résoudre Sherlock dans sa future vie de détective.

Holmes en monde ouvert, ça change
Pour commencer, Cordona possède des décors magnifiques dans lesquels Sherlock va enquêter et se dévoiler à nous petit à petit au cours de ses échanges avec Jon et du déroulé de l’histoire.
Mon problème a été l’envie comme dans beaucoup de mondes ouverts, dernièrement sur Biomutant, d’explorer tous les décors et souvent, hélas, ils ne sont pas accessibles et sont juste là pour la déco, ce qu’ils font admirablement au passage.
Vous vous déplacerez dans 5 quartiers grâce un système de voyage rapide sur cette (fausse) île de la Méditerranée, dans une ambiance située entre orient, dolce vita et impérialisme britannique avec un fond musical des plus agréables.
Les PNJ m’ont légèrement courroucé avec certains dialogues en boucle ; cela m’avait fait la même chose sur Assassin’s Creed Origins.

De belles enquêtes en perspective
La quête principale se fait en une quinzaine-vingtaine d’heures mais de nombreuses quêtes secondaires vous détourneront du droit chemin.
Vous arrivez sur une scène de crime, vous débutez vos investigations et un peu comme Batman dans la série des Arkhams et vous recherchez des points d’intérêt grâce au mode concentration. Votre carnet d’affaires sera l’endroit où se répercutent vos observations ; elles y seront notées et vous pourrez les relire, les analyser plus en profondeur.
Sans vous en dire d’autres, des évènements surviendront pour réveiller votre cerveau reptilien et pimenter les choses par un peu d’action bienvenue, Sherlock Holmes est censé exceller en combat au corps à corps et aux armes à feu…

Du bon et du moins bon
Comme Benedict Cumberbatch dans l’excellente série « Sherlock », vous devrez passer par votre palais mental pour rassembler les preuves, cela servira à donner votre verdict et désigner le coupable.
Contrairement à L.A Noire, un autre jeu de détective, les PNJ sont très figés et aucun rictus ne vous aidera à confondre l’assassin ou le menteur.
Autant les décors sont beaux comme je vous l’écrivais plus haut, autant les animations sont rigides ; ça pourrait être pire … mais ça pourrait également être mieux, sachez-le surtout pour un jeu aussi récent. J’aurai aimé un doublage en français même si les doublages anglais sont de qualité car autant sur une série, j’apprécie la version originale sous-titrée, autant sur un jeu, j’aime moins (comme sur GTA V).
Enfin, un Sherlock Holmes en monde ouvert est très agréable et je le préfère aux jeux de la dernière trilogie; l’histoire se tient mais je la trouve longue à démarrer.
En conclusion, j’ai adoré ce jeu. Si vous aimez le genre, foncez mais attention car enquête après enquête, cela peut finir par être lassant pour vous. Réservez-vous des séquences de gaming à dose homéopathique.
A très vite,
@Macleninhan
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