Les formules de politesse d’un mail
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Aujourd’hui, doux Brains, nous parlons des formules de politesse dans un mail.
De la première qui donne le ton, à la dernière qui offre le coup final.
L’arrivée d’internet dans notre monde a vu naître le courrier électronique. Les services postaux ont connu une chute d’activité, pour autant, le mail s’est lentement développé jusqu’à devenir un outil quotidien dans le monde du travail ou dans la vie personnelle. Au fil de mes heures sur la toile et de multiples réceptions de mails, j’ai constaté que beaucoup ne faisait pas l’amalgame entre un courrier papier et un courrier électronique. Je parle bien évidemment non pas du corps du mail, mais les formules de politesse.
Un mail se compose de quatre éléments principaux :
– La formule de politesse de début.
– Le corps du mail.
– La formule de politesse de fin.
– La signature.
Aujourd’hui, le mail a autant de valeur qu’un courrier papier – ou presque. Mais il est bon de noter également qu’un mail ne sera jamais un courrier papier. Bien qu’il puisse être officiel, un mail est toujours plus léger. Attention, vous pouvez parfaitement utiliser les codes d’un courrier papier pour vos mails, mais ne serait-ce pas plus simple de justement jouer avec les codes de politesse ? Le courrier papier incluant les formules de politesse sonne comme quelque chose d’un peu ringard – que la foudre ne me frappe pas encore, il faut être honnête c’est de la ringardise pure et dure dans les formes générales de salutations – et très hypocrite, contrairement au mail qui peut parfaitement être professionnel et respectueux, tout en gardant cette touche de modernité.
Soyez comme Indi, aventureux !
LA FORMULE DE DÉBUT
Ah, cette fameuse formule de début. Pour comparer avec le courrier papier, on ne note pas de réelles différences. Cependant, il faut effectuer quelques recherches avant d’envoyer ce mail. Connaissez-vous l’identité de votre interlocuteur ? Homme ? Femme ? Avez-vous son nom ?
Optez pour quelque chose de classique, mais qui fonctionne toujours : plutôt neutre, il permet de mettre en avant la connaissance de la société lorsque vous ajoutez un nom.
– Madame Brain,
– Monsieur Brain,
Pour les civilités plus pompeuses qui s’adaptent mieux au papier : personnellement je n’utilise jamais celle-ci dans un mail, mais si l’envie vous en dit.
– Chère Madame Brain,
– Cher Monsieur Brain,
Si par un coup du sort vous n’avez pas connaissance de l’identité de la personne malgré tous vos précieux efforts, soyez simple.
– Madame, Monsieur,
Oui, il n’y a pas trop de choix. Cependant, cela reste la formule la plus efficace en cas de doute. De plus, cela évite de commettre une erreur en vous adressant à une femme avec du « Monsieur » et inversement.
LA FORMULE DE FIN
Votre pire ennemi, petits Brains, est la formule de fin. Lorsque votre interlocuteur lira votre mail, sa dernière impression sera votre formule finale. Il en existe bien des masses, cependant lesquelles sont les plus adaptées ? Vous avez la formule de politesse classique, professionnelle, celle pleine de gratitude etc… Des tas de combinaisons possibles, mais il arrive qu’elles ne soient pas politiquement correctes – oui, j’aime bien le mot, politiquement. Pourtant, il faut bien offrir une dernière phrase polie et dans un ton correspondant afin de terminer en beauté.
Pour les formules classiques, elles ne seront pas nouvelles pour vous : sobres et correctes, elles montrent un certain respect sans que cela ne devienne pompeux au possible.
– Cordialement,
– Sincèrement,
– Au plaisir de collaborer à vos côtés,
Si vous souhaitez quelque chose de plus guindé :
– Respectueusement,
– Salutations respectueuses,
Bien sûr, vous pouvez parfaitement utiliser les formules classiques dans les courriers papiers : cependant le but de cet article étant de vous offrir d’autres formules afin d’éviter ça.
– Veuillez agréer, Madame Brain, l’expression de mes sentiments distingués.
– Je vous prie d’agréer, Monsieur Brain, mes sincères salutations.
Il est vrai que je ne mets pas en avant les formules de courriers papiers, cependant si vous êtes plus à l’aise avec ces dernières, il ne faut avoir aucune hésitation pour les utiliser. Si vous êtes maladroit, votre interlocuteur risque de le sentir.
LES FORMULES A NE PAS UTILISER
Je ne pouvais pas terminer ainsi. Il fallait que j’ajoute un petit aperçu des formules de politesse qu’il ne faut surtout pas utiliser. Non. Jamais. Sous aucun prétexte. Elles font grogner comme un gros matou en colère. Elles peuvent sembler correctes dans leur ensemble, mais elles cachent des petites coquilles terriblement vilaines.
– Je reste à votre disposition.
Elle est plutôt correcte, c’est vrai, cependant votre interlocuteur va probablement se dire que vous êtes à sa disposition, ne pas vous répondre ou répondre trois mois plus tard ne fera aucune différente. Vous êtes à sa disposition après tout.
– Je vous prie de me répondre rapidement.
Vous ne pouvez pas ordonner une réponse, ni être autoritaire à moins d’être muni d’un fouet et de menottes dans un donjon. Vous avez besoin de votre interlocuteur et non l’inverse. Par conséquent, il n’a aucune obligation de vous répondre rapidement.
– Dans l’attente de votre réponse.
Couramment utilisée, elle est pourtant incorrecte dans sa formule. Elle sonne un peu je m’en foutiste. Réponds-moi, si tu veux. Ne me réponds pas, si tu ne veux pas. Fade et sans impact.
– N’hésitez pas à me contacter.
Elle pourrait être correcte si elle n’avait pas une touche de négation. Par défaut, notre cerveau rechigne devant la négation et celle-ci est l’exemple parfait. Il est préférable de trouver une alternative.
EN BREF
Il est préférable de pas utiliser tous les codes d’un courrier papier pour écrire un mail. Que ce soit pour une candidature ou une demande quelconque. Soyez moderne et oubliez un peu les codes de la lettre manuscrite qui, certes, gardera toujours son petit charme et son authenticité.
Au fait, est-ce utile de préciser que les adresses du genre fillesexydu48@yahoo.fr ou bogosdu13@msn.fr sont à bannir ?
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