Caramanga, « petit » salon devenu grand
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Comme depuis quelques années, je me suis préparé à mon voyage bucolique à travers la campagne pour arriver après de magnifiques paysages traversés à Caraman et son centre culturel, pour le Caramanga, septième du nom, en plein Lauraguais, dans notre chère Haute-Garonne (je ne suis pas objectif, je sais).
Je vous propose une visite guidée, made in « Braindegeek »

Caramanga, c’est qui, c’est quoi ?
Dès la première édition, Caramanga, a rencontré le succès; il faut dire que l’attente des fans était là. Des passionnés de culture japonaise, dans son sens le plus large et le plus noble ont lancé ce projet et la municipalité de Caraman a décidé de suivre ces bénévoles.
Nous étions 500 personnes pour cette première fois en 2016.
Caramanga est donc un salon, que dis-je, le saint sanctuaire où jeunes et « pas si vieux » se retrouvent une fois par an autour des mangas, comics, BD, science-fiction et jeux vidéos, tout cela dans le Lauraguais que j’aime traverser pour venir rencontrer d’autres passionnés-ées.
Sur le temps d’un week-end, vous retrouvez des « guest », des exposants professionnels, des associations et des particuliers.
Vous pouvez également participer aux diverses activités que sont (ou qui étaient): des quizz, des jeux vidéos en libre-accès, un concours de cosplay, des tournois sur des jeux particuliers axés e-sport, des démonstrations de danse J et K-Pop, d’arts martiaux, de sabre-lasers, et j’en passe.
De 2017 à 2019, le salon s’est aggrandi, en gagnant un espace supplémentaire et enfin, en 2020, l’arrivée d’une célébrité comme je l’évoquais plus haut avec Brigitte Lecordier, comédienne de doublage surtout connue pour être la voix de Sangoku enfant, une femme chaleureuse, proche de ses fans.
En 2021, deux invités ont été présents avec Lili Caruso et Philippe Arioti, deux autres comédiens de doublage.

Caramanga 2022
Descendant la pente menant au Centre Culturel, premier « choc », il y a des voitures absolument partout et nous ne sommes qu’en début d’après-midi, preuve s’il en est de l’engouement du public.
Grâce aux sympathiques agents de sécurité, j’arrive à trouver une place pour me garer et là, j’en prends plein les mirettes.
Le cosplay est mis à l’honneur avec par exemple Fx Predator, Rebel Legion French Base, Rush Fever – Cosplay, Toulouse Cosplay, Hobos Cosplay, Le Coffre aux Rêves, LRCosplay – Art’ Effect et Team Leek.
Un petit creux ? Mega Matsuri et sa carte de plats japonais vous invite à goûter des saveurs nippones. Plutôt italien ? Ambiance pizza 31 s’occupe de vous.
J’ai pu rassasier deux fillettes de dix ans avec des gaufres et des barres chocolatées à la buvette Caramanga.
Sur scène, Nicolas Pebayle a assuré vos shootings photo avec fond vert et change chaque année son thème pour un souvenir du salon toujours au top.
Cette année, l’invité était Patrick Borg, le comédien de doublage de Son Goku, Roland dans Ranma 1/2, la voix française de David Boréanaz, etc… J’ai pu longuement discuter avec lui et c’est un homme charmant, très abordable, pas du tout pressé d’enchaîner les dédicaces, bref un vrai régal.
Dehors se trouvait la scène où se sont déroulés divers évènements comme des démos de danse J-Pop par le groupe Rbelly, d’aïkido, une conférence sur le cinéma indépendant, le concours de Cosplay et d’autres évènements tout aussi intéressants mais trop nombreux pour mon article.
J’ai adoré le stand de l’association l’Anjou Pop Corner qui proposait un live sur Twitch du salon, les revisites audacieuse de l’artiste Deuza sur les héroïnes de la pop-culture.
Les ordinateurs de Tony Modding très accès gaming m’ont bien entendu fait de l’oeil mais je suis resté sage niveau portefeuille.

Caramanga, pourquoi j’y vais depuis le début
J’aime l’état d’esprit que les bénévoles insufflent depuis la création de ce salon : quand gratuité rime avec qualité !!
Face à de gros poids lourds de la région comme le Toulouse Game Show qui proposent quantité et qualité, je vois le Caramanga comme le petit marché local face à à la grande distribution.
Cela fait cliché mais purée que c’est authentique, plein de bonnes vibes et de bons sentiments. Même si cette année, le nombre d’entrées sur le week-end a encore augmenté et qu’il va falloir songer à agrandir le Centre Culturel Saint-Exupéry, Monsieur le Maire (et le parking aussi à y être hihi), la communion entre les visiteurs et les « guest » est belle et bien présente.
Ce dimanche, des enfants cosplayés en personnages de Dragon Ball Z passent sur scène lors d’un concours. Sur une invitation lancée depuis la scène, Patrick Borg, alors membre du jury, se lève et rejoint les enfants, ravis comme excités pour lancer un Kameha vers le public qui répond aussitôt !!

J’ai beau avoir 45 ans, j’avoue que cela fait toujours un pincement au coeur et me mets le sourire aux lèvres.
La seule chose à changer pour l’année prochaine, s’il faut vraiment être objectif, c’est la taille de l’allée principale, disproportionnée par rapport à l’allée derrière celle-ci et qui obligeait les gens à jouer des coudes (gentiment) pour se frayer un chemin, sinon tout était parfait.
Merci à Benjamin Duret pour le temps de notre échange de cette année, pas le premier ni le dernier, on le sait tous les deux.
Caramanga, c’est du rayon de soleil concentré, de l’arc en ciel de « feel good », il faudrait que ce soit prescrit par tous les médecins en cette période que l’actualité rend morose.
Cette année, nous étions 2 300 personnes soit 300 personnes de plus que pour l’édition 2021. Avec les conditions actuelles, c’est plus qu’honorable !!
Merci aux bénévoles du Caramanga pour tout !! (en photo ci-dessous sous l’objectif de Nicolas Pebayle, avec son autorisation)

A très vite.
@macleninhan
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